1. |
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Un feu percent les monts, brûle l’horizon, toison de démon
Alors que le ciel s’ouvre sur les corps pliant, encore soûl et
Tous, toujours fiers, têtes en l’air, toujours fiers
et tôt ou tard, tout est trop tard, tout devient noir
pour celui ou celle, se croyant bien plus que simple mortel
Tous, toujours fiers, têtes en l’air, toujours fiers
Tous, toujours fiers, têtes en l’air, toujours fiers
et tôt ou tard, tout est trop tard, tout devient noir
pour celui ou celle, se croyant bien plus que simple mortel
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2. |
Magma
04:44
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Commotion droit en bas de la plus haute falaise
Le visage recouvert de plusieurs plaies et de glaise
Il n’y a plus seulement que les mots qui pèsent
Non loin tu sommeilles
Sous un lac couleur vermeille
Des clous percent les tempes
Alors que la boue remplit son ventre
Parfois il faut savoir toucher les bas-fonds
Avant de pouvoir penser sortir de l’eau
Même si elle paraît peu profonde
Même si on compte les secondes
Au-delà mille merveilles
Malgré elle parmi les plantes
Et toi tu sommeilles
Sous un lac couleur vermeille
et si on porte l’oreille, on peut entendre
une simple histoire, un simple jeu
Entre deux malheureux
Se blâmant toujours entre
eux
Les couteaux toujours dans les yeux
Se blâmant toujours entre eux
Les couteaux toujours dans les yeux
Entre les deux malheureux, le jeu n’est vraiment plus du tout un jeu
Et toi tu sommeilles
Sous un lac couleur vermeille
Plus tu danses, plus tu t’enfonces
Tel un corps dans une rivière de magma dense
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3. |
Ouroboros
04:15
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Cours pour sauver sa vie
Une faible pluie lui donne un certain sursis
Couleuvre couleur terre le suit
Pour ou contre sauver sa vie
Aucune devise ne changera sa survie
Couleuvre couleur pierre le suit
La morsure et le poison lui font perdre la raison
La morsure et le poison lui font perdre la raison
Une balle si vite perdue
Même dans une ville qu’on dit fantôme
Où chaque détour nous amène dans l’ombre
Couleuvre couleur fer le suit
Est-ce la morsure ou le poison qui lui fait perdre la raison?
Est-ce la morsure ou le poison qui lui fait perdre la raison?
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4. |
Lune de Miel
04:38
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Lune d’automne, claire sur un lac qui résonne
Aux sons des jeunes adultes cherchant un réconfort éphémère
Tortionnaire, couteau affûté par une pierre
Gisant près de celle priant pour qu’on l’épargne
D’un éventuel septième ciel
Elle se débat en vain alors qu’il tient sa nuque entre ses mains
Puis agrippe ses cheveux battants lui rappelant ainsi qu’elle n’est qu’une jeune vierge en sang
Valse des seins
Vois le divin
Droit sur le quai
Elle ne sent plus ses pieds
Puis tombe, puis tombe
Elle se débat en vain alors qu’il tient sa nuque entre ses mains
Puis agrippe ses cheveux battants lui rappelant ainsi qu’elle n’est qu’une jeune vierge en sang
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5. |
Tombeau de robot
04:40
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6. |
Patience
04:44
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C’est beau l’attendre,
C’est beau l’attendre
Sa patience est mise en branle
Tel un combat
Une faible aura
Distance ses pas
Les yeux roulent puis se couvrent de suie
Son esprit n’est plus le sien
Alors que les astres s’alignent
Car l’être n’est plus
Qu’un bête reclus
Les voiles s’éclipsent
Jamais au moment propice
Sous un ciel ambre
Ses yeux rouges qui louchent
Écume à la bouche
Sans issue, ses membres
Se heurtent les uns
Contre les autres
C’est beau l’attendre
C’est beau l’attendre
L’abstinence est mise une fois de plus
Sur la balance
Quand le temps viendra
Quand le temps viendra
Serait-ce pousser la chance de ne plus
Voir les nuances
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7. |
Reflet
04:44
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Sans voix et sans foi
Sans loi et sans roi
De sang et de glace
Reste sur place et prie
Que l’ombre oubli
L’être que je suis devenu
Masque bien ta bouche
Car il arrive à discerner ton souffle
Puis l’ombre s’avance
Afin de suivre la cadence
Dans le noir
On ne peut le voir
Il perd son reflet
Puis disparaît
Disparaît
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8. |
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Ici gisent des idées préconçues
Des torts et des travers
Des tripes à l’envers
Mais toi tu n’y vois rien
Dans un puit au milieu de la forêt
Ses cris sont un rêve
Qu’on oubliera assez vite
”Nul ne la pleurera”
Se dit-il un peu tout bas
Elle n’oppose aucune résistance
C’est à se demander si elle était démente
Oui on se le demande
Ses yeux sont des cendres éternelles
Perdus au milieu d’eaux
toujours plus troubles
Au fur et à mesure que
L’éteau se resserre
Que ses veines s’éclairent
Elle n’oppose aucune résistance
C’est à se demander si elle n’est pas démente
Ce n’est pas, ce n’est pas
Ce n’était peut-être pas
Ce n’est pas, ce n’est pas
Ce n’était peut-être pas
qu’une simple coïncidence
Mais ce n’est jamais tout
En creusant, en creusant
Peut-être plus profond
En creusant, en creusant
Toujours plus profond
On trouvera sûrement
Bien plus que des ossements
O’ combien plus blanc depuis longtemps
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9. |
Spasme
03:41
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Un soir, un peu tard
Elle demande de le voir
Sans quoi elle menace
De dévoiler toute l’histoire
Ce soir
Seul sans défense
Le mal est plus beau
Qu’on ne le pense
Un geste impuni
Faute de preuve
Sous son lit
Esprit, figure triptyque
Acabit symbolique
Course dans la chapelle
Des cierges pointent vers le ciel
Ce soir
Seul sans défense
Le mal est plus beau
Qu’on ne le pense
Séduit même les plus forts
Puis les amènent
Vers une lente mort
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10. |
Hôtel
09:05
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Il fend l’ombre d’une main sombre
Leurs coeurs pompent à tout rompre
L’hécatombe
flambent en nombre
De longues secondes
Sa gorge gronde, fait tout fondre
Il fend l’ombre d’une main sombre
la paix tombe leurs coeurs pompent
À tout rompre
Plus les peuples se ressemblent
Pour que la paix tombe
Les corps s’encombrent
Puis un par un
Leurs coeurs pompent à tout rompre
Sa gorge gronde, fait tout fondre
Un grand froid sur l’hôtel
Des Parcours d’odeur de diesel
Assis au bar, les idées noires
D’un homme qui ne se doute point
Malgré tout qu’il n’est pas
Qu’il n’est pas réel,
ne donne pas de nouvelles
Qu’il n’est pas réel
il n’en veut qu’à elle
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11. |
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Un feu percent les monts, brûle l’horizon, toison de démon
Alors que le ciel s’ouvre sur les corps pliant, encore soûl et
Tous, toujours fiers, têtes en l’air, toujours fiers
et tôt ou tard, tout est trop tard, tout devient noir
pour celui ou celle, se croyant bien plus que simple mortel
Tous, toujours fiers, têtes en l’air, toujours fiers
Tous, toujours fiers, têtes en l’air, toujours fiers
et tôt ou tard, tout est trop tard, tout devient noir
pour celui ou celle, se croyant bien plus que simple mortel
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Renard Blanc Saint Hyacinthe, Québec
Renard Blanc plonge l’humain dans un voyage immersif à la croisée entre le rock et l’atmosphérique. Introspection : la spirale musicale qui en ressort faire perdre les repères des tripeux, assourdis les néophytes et condamne les conventions.
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